Vous aimerez : ce que l’on sait des intrusions au-dessus de l’Amérique du Nord

En visitant le web nos rédacteurs ont repéré un encart qui risque de vous intéresser. Sa thématique est « l’automobile ».

Son titre (ce que l’on sait des intrusions au-dessus de l’Amérique du Nord) est parlant.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu.

Le texte peut en conséquence être pris au sérieux.

L’encart a été publié à une date notée 2023-02-12 18:44:00.

– Un ballon et deux objets

Le 2 février, le Pentagone annonce suivre un ballon volant à haute altitude au-dessus du territoire des Etats-Unis et de sites militaires sensibles.

Pour Washington, pas de doute, c’est un ballon espion chinois, entré sur le territoire américain depuis plusieurs jours déjà. Pékin réplique qu’il s’agit d’un aéronef civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques.

Le 4 février, l’armée américaine abat le ballon au large de la Caroline du Sud (sud-est).

Puis le 10 février, Washington annonce avoir abattu un « objet » volant à haute altitude au-dessus de l’Alaska.

« Nous ne savons pas qui en est le propriétaire, si c’est un Etat ou une entreprise ou un particulier (…). Et nous ne comprenons pour l’heure pas son usage », affirme un porte-parole de la Maison Blanche.

Le lendemain, samedi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau annonce qu’un « objet non identifié » survolant le nord-ouest du Canada a été abattu, dans le cadre d’une opération conjointe entre Washington et Ottawa.

– Taille et détails

Les trois engins ont été abattus par des chasseurs F-22 américains à l’aide de missiles AIM-9X, selon les autorités.

Le ballon chinois était haut d’environ 60 mètres et portait une sorte d’énorme nacelle pesant plus d’une tonne, d’après le Pentagone. Sa taille serait comparable à celle de trois autobus.

Un haut responsable du département d’Etat américain a indiqué que l’engin avait « de nombreuses antennes, un ensemble probablement capable de collecter et géo-localiser des communications », et qu’il était « équipé de panneaux solaires assez larges pour fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement de multiples capteurs collectant du renseignement ».

Les autres objets, eux, avaient à peu près la taille d’une Volkswagen Coccinelle, selon des responsables.

Le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, qui a reçu des informations de la Maison Blanche sur le sujet, a dit dimanche que les deux derniers objets étaient probablement des ballons eux aussi.

A la différence du ballon chinois, le deuxième objet ne semblait pas avoir de système de propulsion ni de commandes lui permettant de se diriger, d’après la Maison Blanche.

Le troisième était un « appareil cylindrique », selon la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand. Il a été abattu dans le Yukon, à environ 160 km de la frontière canado-américaine.

Les deux volaient à une altitude d’environ 12.000 mètres et constituaient une menace possible pour la sécurité des vols civils, selon les autorités des deux pays.

Washington a depuis affirmé que Pékin avait envoyé trois aéronefs pour de brèves incursions dans le ciel américain pendant la présidence de Donald Trump, ainsi qu’un au début du mandat de Joe Biden — et qu’ils n’avaient pas été détectés à l’époque.

– Analyse des débris

Les autorités américaines s’affairent toujours à récolter les restes du ballon chinois dans l’Atlantique, près des côtes de Caroline du Sud, à l’aide d’avions, de bateaux et de petits sous-marins.

Un responsable du FBI, agence chargée de les examiner, a récemment indiqué que seule une « petite partie » des équipements de surveillance avait été récupérée.

Elle est examinée dans les laboratoires de la police fédérale à Quantico, en Virginie, a-t-il ajouté.

Ce qui a été récupéré jusqu’ici flottait à la surface de l’océan, a-t-il précisé. La plus grande partie des équipements, notamment les vastes panneaux solaires, a coulé à une profondeur de 14 mètres.

Pour l’objet abattu au-dessus de l’Alaska, les débris sont tombés sur des eaux gelées, près de la frontière canadienne, a indiqué la Maison Blanche.

Les recherches continuaient samedi près de la ville américaine de Deadhorse. « Les conditions climatiques arctiques, dont le froid, la neige et la lumière du jour limitée, sont un facteur », a indiqué l’armée.

Concernant le troisième objet, les forces canadiennes « vont maintenant récupérer et analyser les débris », selon Justin Trudeau.

– Pourquoi ces objets maintenant?

Selon des spécialistes, les renseignements américains et canadiens reçoivent en continu d’énormes quantités de données et sont particulièrement à l’affût de potentiels missiles, pas d’objets lents comme des ballons.

« La vérité, c’est que (…) la majorité de ce que nous cherchions ne ressemblait pas à des ballons. Maintenant, bien sûr, nous les cherchons. Je pense donc que nous trouvons davantage de choses », a dit dimanche l’élu démocrate Jim Himes, membre de la commission renseignement de la Chambre des représentants.

Les Etats-Unis estiment que le ballon était contrôlé par l’armée chinoise et faisait partie d’une flotte envoyée par Pékin au-dessus de plus de 40 pays sur cinq continents, à des fins d’espionnage.

Pour certains analystes, cela pourrait être le début d’une opération majeure d’espionnage chinoise pour recenser les capacités militaires étrangères, avant une possible montée des tensions autour de Taïwan dans les années à venir.


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