Sur le web : L’eau, défi prioritaire pour Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine, en déplacement en Creuse

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Voici le plus substantiel d’un article que nous venons de trouver sur internet. Le thème va sans aucun doute vous satisfaire. Car le propos est « l’automobile ».

Son titre séduisant (L’eau, défi prioritaire pour Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine, en déplacement en Creuse) est évocateur.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable.

Les informations divulguées sont en conséquence appréciées valables.

Les gestes sont amples et précis. Le fil se balance au-dessus de l’eau. Puis l’appât est délicatement déposé à la surface. Alain Rousset a débuté sa visite en Creuse, hier matin, par une partie de pêche à la mouche, sur le parcours truite du Moulin du Breuil, dans la commune de Pionnat.

L’occasion pour le président de la Région Nouvelle-Aquitaine de pratiquer son loisir favori. Mais aussi d’échanger avec des représentants de la Fédération départementale de pêche, inquiets des niveaux particulièrement bas des rivières.

Des pêcheurs inquiets pour la truite fario

« Le rôle de la pêche est écologique, car il permet de mesurer la quantité et la qualité de l’eau », confie Alain Rousset, sur les berges de la Creuse, canne à la main et chaussé de cuissardes. Il poursuit :

 L’eau est peut-être le plus grand défi que nous ayons à relever dans le cadre du réchauffement climatique. 

Et ça n’est pas Roland Niveau, ni Jacques Laurent, respectivement vice-président et trésorier de la Fédération de pêche de la Creuse, qui le contrediront. « Nous ne sommes pas pour les créations de retenues d’eau demandées par certains représentants du monde agricole. Pour des questions de continuité écologique et parce qu’elles peuvent limiter l’apport en oxygène dans l’eau, si important au maintien d’une espèce comme la truite fario », commente le second.

Les agriculteurs veulent « une réserve d’eau par exploitation » 

Un point de vue que les pêcheurs ont pu réaffirmer au président avant que ce dernier ne se rende justement à la réunion de rentrée syndicale organisée par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de Nouvelle-Aquitaine (FNSEA NA), au Gaec de Basse-Merianne, dans la commune de Gouzon. Le tout, en présence de la chambre régionale d’agriculture, de la FDSEA 23 et des Jeunes Agriculteurs.

Là, les agriculteurs présents, affectés par un été particulièrement sec, ont témoigné d’un autre rapport à la ressource en eau. « À terme, il faudrait presque une réserve d’eau par exploitation pour leur permettre d’affronter juillet et août. Il nous faudra changer la réglementation, car on ne peut pas faire de réserve sur les petits cours d’eau », estime Daniel Couderc, secrétaire général de la FNSEA NA.

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Prudent, Alain Rousset explique que la région a « accompagné plus de 300 points de prélèvement dans des nappes de surface ». L’élu explique que sa collectivité « travaille à la « transformation de certains espaces qui ont été trop drainés ».

Alain Rousset au Gaec de Basse-Merianne à Gouzon.?Photo F.Delotte
 

La Région veut sortir des pesticides de synthèse d’ici 2030

Autre sujet abordé à Gouzon et qui préoccupe les agriculteurs présents : la volonté de la Région de sortir des pesticides à horizon 2030.

L’interdiction des produits phytosanitaires revient à dire “on interdit les médicaments”. Ils sont non-substituables dans l’immédiat 

 

 Daniel Couderc secrétaire général de la FNSEA NA

De son côté, le président Rousset souligne que ces produits phytosanitaires sont issus « d’énergies fossiles » qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. Il affirme par ailleurs que la guerre en Ukraine a fait « fortement augmenter les prix des pesticides qui vont devenir inabordables pour les agriculteurs. Les recettes d’hier ne marchent plus ».

Selon le président, des alternatives efficaces aux substances de synthèse existent. Mais, pour lui, elles peineraient à arriver sur le marché du fait de leur difficile homologation. « Nous devons travailler ensemble, avec les coopératives, les chambres, pour faire bouger la réglementation », déclare-t-il aux agriculteurs.

Bernard Layre, vice-président de la Chambre régionale d’agriculture assure que les exploitants souhaitent « s’inscrire dans la transition agroécologique » tout en conservant leur « capacité de production ». Il poursuit en indiquant que le monde agricole a besoin du soutien public pour « engager nos exploitations vers des modèles plus résilients, tout en continuant à produire ».

premium La sécheresse donne des sueurs froides aux éleveurs de Creuse

Aides à l’installation : les agriculteurs veulent des garanties

C’est l’une des nouveautés de la Politique agricole commune 2023-2027 : les dossiers de demandes d’aides à l’installation des jeunes agriculteurs seront instruits par les Régions, à compter du 1er janvier 2023. Un petit bouleversement dans le monde agricole, alors que ces fonds étaient jusqu’alors gérés par l’État, avec une pré-instruction des chambres d’agriculture.

Ce sujet a logiquement animé une partie des discussions entre les exploitants présents et le président de Région Alain Rousset, durant la rentrée syndicale de la FNSEA de Nouvelle-Aquitaine, organisée hier, à Gouzon. D’aucuns craignent que l’attribution prochaine des aides à l’installation par la Région contribue à financer des projets sans réels objectifs de production.

Méfiance à l’égard des projets “atypiques”

« Des personnes du style “Notre-Dame-des-Landes” viennent dans notre territoire parce que le foncier n’est pas cher et pour porter des projets “atypiques”. Puis, on les retrouve au RSA », prévient Pascal Lerousseau, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse. « On installe des anti-tout dans nos territoires » ou « on finance des gens qui ont une vache et trois chèvres », entend-on alors dans l’assistance, qui commence à s’agiter.

« Message reçu », assure Alain Rousset. Avant d’avoir pris soin de souligner que la question de la « rentabilité d’une exploitation » n’est pas évidente, en pleine « crise du revenu agricole », alors que de nombreux agriculteurs gagnent « moins de 700 euros par mois ».

François Delotte

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