Dans le cadre de notre vocation de vous alerter, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur le web aujourd’hui. Le sujet est «l’automobile».
Le titre (160 000 véhicules dangereux détectés en 2022) est sans ambages.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute sécurité.
Texte original :
Chaque année, le bilan du contrôle technique permet de mettre en lumière l’état du parc automobile français. Taux de contre-visites, nombre de véhicules classés comme dangereux, incidence de l’entretien régulier des véhicules sur le résultat de l’examen, on vous dit tout.
Un taux de contre-visite stable
Pneumatiques usés jusqu’à la corde, aucun feu en état de fonctionnement, freinage inexistant etc. Les véhicules présentant au moins une défaillance critique sont toujours à peu près aussi nombreux chaque année, avec une très légère baisse en 2022. Mais sans surprise, plus l’âge du véhicule est élevé, plus le taux de contre-visite augmente également.
Ainsi, selon les statistiques de l’organisme technique central, les véhicules de plus de dix ans, qui représentent 59% du parc contrôlé, ont un taux de contre-visites de plus de 25%.
Plus les véhicules sont contrôlés, moins il y a de contre-visites
Le contrôle technique ne concerne pas que les voitures particulières. Les poids lourds, taxis, ambulances et dépanneuses sont également contrôlés. Seule différence, ils doivent passer le contrôle technique annuellement.
Les résultats du contrôle technique des véhicules poids lourds mais également des véhicules légers à réglementation spécifique, démontrent que plus les véhicules sont contrôlés régulièrement, moins ils présentent de défaillances. Ainsi, les poids lourds présentent un taux de contre-visite de moins de 11%.
Un chiffre à comparer aux véhicules utilitaires légers, contrôlés tous les deux ans à partir de la quatrième année, qui présentent un taux de contre-visites autour de 23%.
Les véhicules professionnels mieux entretenus
Ces véhicules, dont l’usage s’est intensifié dans les centres villes (derniers kilomètres, fort kilométrage, entretien minimum, conducteurs multiples etc.) souffrent davantage.
Les véhicules à réglementation spécifique dont les taxis, ambulances, dépanneuses etc, dont le contrôle technique est annuel, présentent un taux de contre-visite de 14%.
Pour Mobilians, qui milite pour un contrôle technique chaque année, « ces résultats démontrent que le contrôle technique assure un rôle important favorisant la réparation et l’entretien préventif des véhicules. » Ces véhicules, utilisés comme des outils de travail, bénéficient certainement d’un soin particulier.
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