En consultant le web nous avons repéré un éditorial qui risque de vous interpeller. Son propos est « l’automobile ».
Son titre troublant (Automobile. Une première encourageante malgré tout pour l’Alsacien Tom Dillmann) en dit long.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable.
La fiabilité est de ce fait forte concernant ce papier.
Sachez que la date de publication est 2023-03-19 18:18:00.
Pour son retour en championnat du monde d’endurance (WEC) après deux ans d’absence, Tom Dillmann s’attendait à connaître un week-end compliqué. Si la nouvelle Hypercar Vanwall avait accumulé des kilomètres d’essais depuis l’été dernier, la voiture développée par l’écurie de Colin Kolles arrivait en Floride avec un net déficit de kilométrage par rapport aux grosses formations engagées dans la série mondiale d’endurance cette saison, comme Toyota, Cadillac, Ferrari ou Porsche.
De surcroît, il est toujours compliqué d’essuyer les plâtres sur un circuit aussi « casse-voiture » que Sebring, ancien aérodrome aux plaques de béton ravageuses pour la mécanique. Les essais collectifs de la semaine dernière, puis les essais libres de cette manche d’ouverture ont été mis à profit par Dillmann, ainsi que ses équipiers Esteban Guerrieri et Jacques Villeneuve, pour prendre leurs marques au volant de la Vanwall.
« Nous sommes arrivés à Sebring avec beaucoup moins d’expérience du circuit que la plupart des autres écuries », explique Dillmann. « Et nous avons passé beaucoup de temps à courir après les bons réglages lors des essais libres, et même lors des qualifications. Au final, nous nous sommes présentés au départ de la course en ayant conscience que nous n’avions pas optimisé à 100 %, mais nous sommes partis comme ça. »
Le Haut-Rhinois était chargé du départ et du premier double relais, rapidement lâché par les Toyota et Ferrari en tête de la course, mais sur un rythme solide et régulier, qui permettait à la Vanwall de rivaliser avec les deux Peugeot officielles, et même de passer devant les deux prototypes de la marque au Lion, en proie à des ennuis techniques.
« L’objectif est atteint »
Mais la Vanwall connaissait une casse de suspension à deux heures de l’arrivée (sur les huit au programme), avec Jacques Villeneuve au volant. Le Québécois rentrait au ralenti, la Vanwall perdait 15 tours au stand mais reprenait la piste, pour franchir la ligne d’arrivée au 8e rang.
« L’objectif était de rallier l’arrivée, et il est atteint », commente Tom Dillmann. « On savait que nous aurions un déficit de performance par rapport aux meilleurs, mais nous avons progressé tout le week-end. Il y a encore beaucoup à faire, mais c’est une première sortie encourageante, surtout sur un circuit aussi difficile que Sebring. Nous sommes assez confiants dans le fait que nous pourrons réduire l’écart sur les circuits à venir, plus conventionnels, comme Portimao ou Spa. Nous devons encore beaucoup travailler, mais cette première course reste positive, au final. »
Un doublé Toyota a conclu ces 1000 miles de Sebring, Ferrari complétant le podium pour son grand retour en endurance. Le circuit de Portimao, au Portugal, accueillera le second round le 16 avril.
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