Notre équipe vient de repérer ce post sur le propos « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en révélons le principal ici.
Son titre troublant (La production de la version électrique du 4×4 d’Ineos Automotive échappe à Hambach – Le Journal des Entreprises) est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.
L’encart peut par conséquent être pris au sérieux.
Annoncée à Hambach, la production de la version électrique du Grenadier d’Ineos Automotive va finalement échapper au site mosellan. Dans un communiqué, l’équipementier automobile canadien Magna (CA : 24,7 Md€ ; 168 000 salariés) se félicite d’avoir convaincu le groupe Ineos (CA : 61 Md$ ; 26 000 salariés) de lui confier la production de la version électrique de son véhicule 4×4, « dont la production devrait débuter à Graz, en Autriche, en 2026 », précise le groupe dans un communiqué.
Ineos Automotive veut mettre sur le marché, en parallèle des versions à moteur thermique du Grenadier, un 4×4 100 % électrique, sur la base d’une « toute nouvelle plateforme plus petite que le Grenadier, tout en conservant son ADN de bête de somme et ses capacités tout-terrain », a détaillé Ineos Automotive. Par ailleurs, la société de Jim Ratcliffe a commencé le travail autour d’un démonstrateur de technologie de pile à combustible à hydrogène.
Une suite logique pour les deux groupes
La collaboration entre Magna et Ineos Automotive a commencé en 2018, sur des services d’ingénierie de véhicules complets avant le lancement du premier 4×4 de l’entreprise, le Grenadier. Pour Lynn Calder, PDG d’Ineos Automotive, la suite semble être une évidence : « L’approfondissement de notre collaboration est la prochaine étape allant de soi, alors que nous utiliserons le Grenadier comme tremplin pour la poursuite de notre croissance en tant que marque automobile mondiale avec notre seconde ligne de modèles. »
Magna est un acteur reconnu sur le marché automobile : l’entreprise a déjà produit plus de quatre millions de véhicules, dont des modèles pour des constructeurs automobiles traditionnels et de nouveaux acteurs sur le marché, depuis les sites de production situés à Graz, en Autriche, et à Zhenjiang, en Chine. En avril, le groupe canadien vient par exemple de célébrer la production du 500 000e Mercedes Benz classe G, le 4×4 de luxe de la marque à l’étoile.
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