Revue de presse internet : Roland Reiss : « Je suis un has been, mais un has been heureux ! »

Infos pour les passionnes Roland Reiss Je
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En parcourant internet notre équipe a remarqué un article qui va vous plaire. Son sujet est « l’automobile ».

Son titre (Roland Reiss : « Je suis un has been, mais un has been heureux ! ») parle de lui-même.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.

La fiabilité est donc majeure concernant ce papier.

Le post a été publié à une date mentionnée 2023-08-13 11:01:00.

Bonjour Roland ! Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui ai fixé le lieu de notre rendez-vous. Nous sommes devant les bâtiments des services de maintenance du circuit Paul-Ricard et je sais que c’est un endroit chargé d’histoire pour vous !

Oui, c’est une grande partie de mon existence puisque c’est là où tout ce qui est « automobile » a débuté dans ma vie. Avant d’héberger la maintenance du circuit, c’étaient les locaux de l’école Winfield où j’ai disputé le Volant 1978 avant d’y passer quatorze ans de ma vie. C’est un endroit qui a presque été ma maison.

Elle est magnifique cette Austin Healey, mais pourquoi cette voiture ?

Bonne question, je suis incapable de le dire ! (Rires) Sa ligne m’a toujours ému. Il y avait, jadis à Marseille, le départ de la Coupe des Alpes avec à chaque édition cinq ou six versions d’usine alignées et je la trouvais très masculine, très brutale.

Votre amour de l’automobile remonte donc à votre enfance ?

Lorsque j’étais jeune, nous vivions dans un quartier assez chic de Marseille, le Palais Longchamp. Mon père faisait un peu de course de côte avec un groupe de copains qui habitaient tous à 150 mètres. J’avais 5-6 ans et je les suivais sur le bord des routes. Ils organisaient même parfois des courses dans le quartier et j’étais chargé de fermer des carrefours. Ça paraît fou aujourd’hui, mais je me souviens de 5 ou 6 voitures lancées à fond en plein centre de la ville, parmi lesquelles la Racer 500 de mon père. Le format de 3 tours correspondait au temps que la police mettait à rappliquer. On les appelait « les Hirondelles », car c’était la marque des vélos sur lesquels ils débarquaient pour siffler la fin de l’épreuve ! Mon père m’amenait également chaque année à Monaco. J’ai assisté à tous les Grands Prix de 1955 à 1970. Je dois être un des derniers à avoir vu Fangio rouler ! (Rires)

Votre père Robert a signé quelques beaux résultats en course je crois…

Oui, il roulait beaucoup en côte et avait souvent de bons résultats. Il a même remporté le championnat d’Europe Racer 500 1958, une course qui n’avait je pense rien d’officiel et qui avait dû être élevée au rang international par une fédération marseillaise de quartier. (Rires) J’ai néanmoins conservé sa coupe très longtemps et j’en étais très fier.

Roland Reiss – Ancien directeur sportif de la Filière Elf © Fred Rouvier

C’est donc lui qui vous a donné le virus et permis de débuter ?

Oui, mon père possédait un garage dans le quartier du Panier et revenait tout le temps avec des voitures de sport à la maison. En revanche, il a toujours refusé de m’aider à faire de la course, car à cette époque-là c’était très dangereux, beaucoup de gens se tuaient. Il m’a quand même offert des voitures rapides comme une Porsche 356. Ça ne valait rien en ce temps-là, il faut le préciser !

Du coup, vous fréquentiez assidûment l’école…

Après mon bac, j’ai fait des études de Droit, mais comme je suis un peu bohème, je me suis lancé dans tout autre chose en me consacrant à la poterie pendant quelques années. L’automobile est revenue presque par hasard et ce, grâce à mon père lorsqu’il décida de vendre son garage. Il s’agissait d’un grand parking de 200 places sur lequel il faisait de la vente, un peu de réparation et station-service. Comme j’aimais la mécanique, j’ai pris sa suite.

On s’éloigne de la course là !

Avec le garage, je conduisais régulièrement des voitures sympas, et comme il n’y avait pas de répression, je roulais tout le temps à bloc. Marre d’être secouée, ma copine de l’époque m’a inscrit à l’école de pilotage Winfield et c’est donc tout à fait par hasard que je me suis retrouvé

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