Quoi retenir de ce papier : le cabriolet à prix d’ami !

Cet article ayant pour thématique « l’automobile » se propage sur internet, nous avons décidé de vous le révéler sans attendre.

Son titre (le cabriolet à prix d’ami !) résume tout le post.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu.

Vous pouvez lire ces révélations en toute sécurité.

Le post a été publié à une date indiquée 2023-06-10 23:05:00.

L’article :

Destinée à remplacer la Uno, icône de la firme turinoise avec ses 6,3 millions d’exemplaires, la Fiat Punto est présentée au public au salon de Francfort 1993.

C’est une voiture compacte qui a fait l’objet de toutes les attentions de la part du constructeur. Dessinée par Giorgetto Giugiaro, elle est petit à petit dotée d’équipements dignes d’une voiture de catégorie supérieure comme une direction à assistance variable, des vitres électriques teintées la fermeture automatiques des portes, l’ABS, l’airbag et l’air conditionné en série.

Une gamme dès le début

La Punto est disponible immédiatement en carrosseries 3 portes et 5 portes selon trois niveaux de finition, avec quatre motorisations essence et deux diesel. Le cabriolet apparaîtra l’année suivante, en 1994.

La boîte mécanique est à 5 rapports et une boîte automatique est également de la partie. Compte tours, thermomètre d’eau et  autoradio font partie des équipements standards.

L’accueil du public est très favorable ; tellement qu’on peut même parler de succès foudroyant. Les espoirs les plus optimistes de Fiat Auto sont dépassés.

Design spécifique pour le cabriolet

Si la berline est l’œuvre de Giugiaro, la version découvrable est signée Bertone ; elle est reconnaissable à son arrière complètement redessiné avec l’adoption de feux arrière carrés ; il fallait loger la capote et ménager un coffre à bagages.

Sur les chaînes de l’usine de Melfi (à peine terminée), il n’y avait pas de place est c’est Bertone qui récupère l’assemblage du cabriolet. Pour les motorisations, le cabriolet est équipé, au choix, d’un 1,2 litre de 58 ch (Punto 60 S) ou d’un 1,6 l de 88 ch pour la Punto 90 ELX. Pas de diesel au programme.

Un cabrio rigide

La plateforme de la Fiat Punto avait reçu une attention particulière de la part des concepteurs car elle devait pouvoir être adaptée, sans grosses modifications, à d’autres voitures et, de ce fait, avait une raideur torsionnelle très importante.

Aucune voiture avant la Punto n’avait jamais été conçue pour recevoir des motorisations aussi variées et pouvant aller de 50 ch à 136 ch pour la version la plus sportive, la Punto GT.

Cette rigidité lui permettra de se passer d’arceau central. La base était tellement fiable qu’elle sera aussi adoptée par la Barchetta.

Le succès dès les débuts

Présenté en avril et commercialisé dès le mois de juin 1994, le cabriolet enregistre un record de 12 000 commandes durant l’été à travers tout l’Europe (et même en grande-Bretagne).

Le prix est fixé assez haut ; 92 800 francs pour la version de base et 108 000 francs pour la version 90 ELX. Il faut avouer que le travail de rigidification mené par Bertone est important afin de préserver une tenue de route sécurisante ; cette opération représente une centaine de kilogrammes supplémentaires.

L’équipement de la S est restreint : pas de vitres électriques et pas de capote électrique, d’airbags, de direction assistée. Et le petit 60 ch est à la peine pour faire un peu de route.

Le 90 ELX reçoit tous ces équipements y compris le siège et le volant réglables, la sellerie en velours, les jantes en alliage et la capote électrique. Avec cette dotation, le cabrio est moins cher que la Peugeot 205.

Evolution en 1997

En 1997, on ne trouve plus le 1,2 l de 60 ch sous le capot du cabriolet. Le 1,6 l de 88 ch est remplacé par une grosse évolution technique du 1,2 l qui passe à 85 ch en se dotant de 16 soupapes.

De même la boîte auto disparaît du catalogue. La Punto, baptisée Punto 85 puis 16V devient la version la plus agréable à conduire, notamment grâce au moteur multisoupapes qui apporte un regain d’énergie.

A la faveur de ce changement de moteur, les prix baissent ! 6 000 francs de moins sur le cabriolet, ce n’est pas neutre. Sa vie va continuer jusqu’à la fin de sa commercialisation fin 1999, sans autre évolution.

Il aura été vendu à 55 000 exemplaires et ne sera pas continué sur la Punto 2. Aujourd’hui, il en reste très peu, surtout en très bon état. Pour les beaux jours, c’est le bon moyen de profiter du soleil avec un vrai sentiment de liberté pour pas cher. La plage n’est plus très loin.

Bibliographie :

Cendrillon en automobile,Clicker Ici .

L’Automobile,Le livre .

Photographie/Personnalités/A/Bernard Asset,Clicker Ici .

Pour lire en automobile/III,Le livre .