Ne manquez pas ce papier : Formule 1 | Les notes du GP de Hongrie : Solide comme Lando Norris (McLaren), costaud comme George Russell (Mercedes)

Le Britannique a été un peu naïf au départ mais son statut de numéro un chez McLaren est indiscutable. Il a ainsi eu droit à l’undercut sur son coéquipier. Il était de toute façon plus fort que son voisin de box en piste et ne s’est pas laissé intimider par la menace Pérez.

Une belle copie et de jolies manœuvres sur les Ferrari, les Mercedes et Piastri. Cette fois, « Checo » a fait plus que sauver les apparences le dimanche. Il était temps.

Avant la course, le septuple champion du monde espérait un miracle. Pour se donner une chance de podium, il aurait au moins dû résister aux McLaren au départ. Il a trouvé un second souffle en fin de course mais ça n’a pas suffi. Dommage.

Le prodige australien a très bien joué le coup au premier virage en restant prudent à l’intérieur. Il a un peu trop pris soin de ses gommes lors du premier relais et a complètement subi l’inversion des positions opérée par son écurie au jeu des arrêts aux stands. Le pilote de 22 ans démontre qu’il a du talent, il doit aussi prouver qu’il ne manque pas de caractère.

Treize positions gagnées en rangeant les Aston Martin et les Ferrari derrière lui. Costaud.

Un premier arrêt désastreux de la part de la Scuderia. Un second marqué par un excès de vitesse dans la voie des stands qui a entraîné une pénalité. Une erreur partout et une banale septième place à l’arrivée.

Du rythme en début d’épreuve, beaucoup moins après. Une course anonyme.

Il semble déjà loin, le temps où l’Espagnol était « le meilleur des autres ». Il y a quelques semaines, « Nando » envisageait une victoire ici-même. Finalement, il n’a pas pesé. Douche froide.

Cette fois, le Canadien n’avait même pas suffisamment de rythme pour que son écurie impose à Alonso de rester derrière. Encore un Grand Prix en spectateur.

« Albono » a fini aux portes des points sur un tracé qui représente à peu près tout ce que sa Williams n’apprécie pas. (Encore) chapeau.

Septième sur la grille, le Finlandais a presque tout perdu lors du premier tour. Le plan n’a pas fonctionné.

13e au départ, 13e à l’arrivée. Le tout après avoir été pris en sandwich au premier virage et bouclé le premier tour au 18e rang. Pas mal pour un revenant.

L’Allemand a la bonne habitude de prendre un peu de lumière le samedi mais il est contraint de rester à l’ombre le dimanche avec une Haas aux performances limitées.

Premier match face à Ricciardo, première défaite. Les circonstances du début de course l’ont pourtant favorisé.

Départ catastrophique, premier freinage inexcusable. Il a imité le strike qu’avait fait son coéquipier au même endroit il y a deux ans, dans des conditions autrement plus délicates. Un super samedi complètement gâché le dimanche.

En perdition et encore très loin de son coéquipier. Attention, danger.

Une course à son rythme gâchée par un tête-à-queue à la chicane, au 68e tour…

Il a été pris en sandwich dans le strike enclenché par Guanyu Zhou au premier virage au point de devenir passager. Il s’en sort sans bobos et c’est une chance, puisqu’il a révélé que l’accident avait fracturé son siège.